Une forte présence en ligne stimule la croissance révèle une étude de BDC
11 juillet 2019
Une nouvelle étude publiée aujourd’hui par BDC, la banque des entrepreneurs au Canada, indique qu’une présence en ligne se traduit par une augmentation des revenus, une communication directe avec les clients et un meilleur accès aux marchés mondiaux. Cette étude indique que même si le fait d’être en ligne stimule la croissance, seulement quatre PME canadiennes sur 10 qui ont une présence Web réalisent des ventes et reçoivent et traitent des commandes en ligne. Cela signifie que 60 % des PME canadiennes passent à côté d’excellentes occasions de croissance en ligne.
« Encore trop d’entrepreneurs canadiens abandonnent des occasions de vente en ligne à leurs concurrents canadiens et étrangers. Comme les ventes au détail par commerce électronique dans le monde sont appelées à doubler entre 2018 et 2021, il est capital que les propriétaires d’entreprises du Canada prennent leur présence numérique au sérieux », déclare Pierre Cléroux, vice-président, Recherche et économiste en chef à BDC. « Une présence en ligne forte devrait être au cœur des activités de toute entreprise désirant poursuivre sa croissance et rester compétitive. »
L’étude repose sur une enquête réalisée auprès de 1 485 entreprises canadiennes qui ont une présence en ligne et exercent des activités nationales ou internationales. Bien que la majorité de la population canadienne effectue des achats en ligne, près de la moitié des PME canadiennes ne possédaient pas de site Web en 2017, selon Statistique Canada.
Croissance en ligne : rentable, mais exigeante
L’étude démontre que les entreprises qui élaborent leur stratégie d’expansion sur de nouveaux marchés en s’appuyant sur leur stratégie numérique ont davantage tendance à profiter d’une croissance et de revenus plus élevés. Elles sont aussi près de trois fois plus susceptibles d’exporter. Toutefois, les PME rencontrent toutes sortes de défis au moment d’accroître leurs affaires en ligne, comme la protection et la sécurité des données (32 %), un manque de connaissance des technologies numériques (25 %) et des difficultés liées à l’embauche d’employés qualifiés et à leur fidélisation (24 %).
Seuls 15 % des répondants ont indiqué que le coût d’établissement d’une boutique en ligne représentait leur plus grand défi. Au cours des trois dernières années, les entreprises qui se sont développées en ligne ont consacré en moyenne 37 458 $ à leur site Web et 29 210 $ à des activités de marketing en ligne. Les grandes entreprises tendent à investir sept fois plus dans l’optimisation de leur présence en ligne que celles de plus petite taille.
La planification joue un rôle clé
« La première étape de votre expansion sur de nouveaux marchés en ligne est de bien mettre au point votre stratégie numérique. Celle-ci servira ensuite de base pour l’élaboration de votre stratégie d’expansion sur de nouveaux marchés », dit Philippe Desjardins, conseiller d’affaires, BDC Services-conseils. « La planification constitue la meilleure manière de connaître un succès durable et à long terme tout en évitant les écueils courants. »
L’étude révèle également six pratiques en ligne pouvant être mises en œuvre par les entreprises lorsqu’elles prennent de l’expansion sur de nouveaux marchés géographiques :
- Mesurer le rendement de leur site Web
- Améliorer leur visibilité grâce au référencement
- Investir dans le marketing des moteurs de recherche
- Améliorer continuellement leur site Web pour répondre aux attentes des clients
- Placer leur plan d’expansion en ligne au cœur de leur plan stratégique
- Personnaliser leur expérience client
À propos de BDC
BDC est la seule banque qui se consacre uniquement aux entrepreneurs. Sa mission consiste à soutenir l’entrepreneuriat canadien, plus particulièrement les petites et moyennes entreprises. Comptant plus de 123 centres d’affaires partout au pays, BDC propose des solutions de financement et des services-conseils aux entreprises de tous les secteurs d’activité. Sa division d’investissement, BDC Capital, offre des services de financement par capitaux propres et par capital de risque, ainsi que des solutions flexibles de capital de croissance et de transfert d’entreprise. BDC est aussi la première institution financière canadienne à obtenir la certification B Corp. Pour de plus amples renseignements, visitez bdc.ca.
SOURCE Banque de développement du Canada