Les employés de bureau n’hésitent pas à démissionner en fonction de leur patron
10 October 2019
Tout près de deux employés de bureau canadiens sur cinq ont déjà quitté un emploi parce qu’ils n’aimaient pas leur patron, montre un sondage dévoilé mardi.
Réalisé pour le compte de la firme de recrutement Robert Half, le coup de sonde montre que les entreprises auraient tout intérêt à s’assurer que leurs employés entretiennent une bonne relation avec leurs supérieurs, afin d’éviter en partie le roulement de personnel.
«Les gestionnaires de personnel donnent le ton au travail et ont beaucoup d’influence sur l’expérience et la satisfaction de leurs employés, pour le meilleur et pour le pire», a résumé David King, directeur principal de district chez Robert Half.
«La reconnaissance des employés est également un excellent facteur de motivation. Plus les employés se sentent valorisés, plus ils sont susceptibles de rester», a-t-il poursuivi, en évoquant des commentaires ou des remerciements pour un travail bien fait, de temps à autre.
Parmi les raisons mises de l’avant par les employés qui ont décidé de démissionner en raison de leur gestionnaire, certains ont fait état de difficultés de communication. D’autres ont évoqué des microgestionnaires trop portés sur chaque petit détail qui ne laissent pas de marge de manœuvre au travailleur ou, au contraire, des patrons qui ne donnent que des directives vagues, sans assumer de leadership.
Le sondage a été mené auprès de 400 Canadiens travaillant dans des bureaux au pays.